Le 13 septembre dernier, une manifestation lancée par les différents syndicats français comme la CGT-FO ou CFDT a eu lieu dans la capitale pour revendiquer les difficultés d’accession à l’emploi ainsi que l’annonce faite par Cécile Duflot de la non-poursuite du prêt à taux zéro.
Si l’on peut penser qu’avec le contexte économique actuel, l’accession à la propriété a été délaissée par les politiques, l’analyse des mois précédents et à venir tend à mettre en lumière une baisse, non forcément prévue, des taux d’emprunt immobiliers et ce dans la Capitale comme dans les grandes villes provinciales.
Cette baisse conduit même certains à se demander s’il ne serait pas venu le temps d’investir dans l’immobilier. On parle ainsi de « taux historiquement bas » et d’une généralisation de la tendance entre juillet et août dans la majorité des banques selon la responsable des études économiques chez Meilleurtaux (interview réalisée par le journal Les Echos). Une autre bonne nouvelle s’ajoute à ce niveau de taux surprenant. En effet, les analyses ne prévoient pas de hausses notables et/ou rapides de ces taux d’emprunt immobiliers avant le 1er semestre 2013 selon Credixia. Il peut donc être légitime de réfléchir à un investissement locatif qui puisse profiter de ces taux.
En termes de chiffres et concernant un prêt sur 20 ans, il est désormais possible d’obtenir un taux fixe de l’ordre de 3,7% contre 4,31% en janvier 2012. Les bons élèves pourront même espérer descendre jusqu’à 3,3%.
Une ombre vient cependant noircir le tableau. Le contexte économique actuel conduisant les banques à se prémunir contre l’insolvabilité de l’emprunteur, les primo-accédants ne pourront, en grande partie, pas profiter de cette opportunité. La majorité des prêts négociés à un taux opportun le sont du fait d’un apport de la part des investisseurs supérieur à 20% ainsi que d’une agrégation de leurs éventuels prêts restant inférieure à 33% de leurs revenus. La régularité dans les comptes est aussi prise en compte. Il faut cependant être attentif et parier sur la forte production de crédit qui existe en septembre avec les salons immobiliers et l’impératif de rendement de certains établissements qui n’hésitent pas à jouer la carte de la promotion.
Il faut également être mis en garde : certain prêts peuvent paraître représenter une bonne affaire sans l’être vraiment. C’est ainsi que les prêts à taux variables sont, en général, à des niveaux légèrement inférieurs aux prêts à taux fixe. Cependant les prix du marché ne pouvant pas descendre beaucoup plus, le pari est risqué. Une combinaison peut en revanche éventuellement s’avérer efficace.
S’il peut donc être plus sensé d’investir en cette période de taux faibles, le mot d’ordre reste l’opportunité et non la précipitation.
Si vous souhaitez plus d’informations concernant les dispositifs de défiscalisation immobilière, consultez le site de K&P Finance