Les personnes âgées, ne recevant pas une retraite suffisante pour subvenir à la totalité de leurs besoins, sont de plus en plus nombreuses à recourir à la vente en viager.

Qu’est-ce qu’une vente en viager ?
La vente en viager vient généralement en complément d’une retraite. Il est possible de l’assimiler à une vente immobilière, cependant, les modalités de paiement sont spécifiques.

Cette vente consiste à céder son logement à un tiers en échange d’une rente versée à vie : l’acquéreur s’engage donc à reverser cette rente jusqu’au décès du vendeur.

Cet acte connait un aléa, qui est celui de la longévité du vendeur. L’aléa est indispensable dans ce type de contrat. Cela correspond à l’amplitude de vie du vendeur. En effet, un individu malade ou mourant ne pourra mettre son bien en viager. Le notaire, qui valide cet acte authentique de vente, doit avoir des certitudes quant à la bonne foi des parties prenantes.
Les risques de la vente en viager sont que le vendeur, autant que l’acquéreur, ne connaissent pas la durée de la rente à recevoir et réciproquement, à verser. L’acquéreur pourra donc selon la longévité du vendeur, payer le bien plus ou moins que le prix réel.

Quels sont les types de viagers ?

Il y a deux types de viagers : le viager libre et le viager occupé.
La vente en  viager libre est, comme son nom l’indique, libre de toute occupation. L’acheteur pourra jouir de son bien comme bon lui semble. La vente viager est alors simple, la totalité du prix du bien est convertie en viager.

Le viager occupé, quant à lui, signifie que le vendeur continu d’occuper les lieux. La vente se complique alors puisqu’il faut déduire du prix du bien l’occupation de ce dernier.

La vente en viager est donc un bon compromis entre la vente simple et la location mais il faut cependant être vigilant quant aux risques que cela pourrait soulever.