Entrée en vigueur au 31 août 2014, la loi Pinel est vantée par de nombreux professionnels de la défiscalisation. Mais qu’en est-il des résultats ? Est-ce que ce dispositif permet effectivement de relancer le marché de la construction de logements locatifs ? Gros plan sur la ville de Tours.

Les grandes lignes

Pour rappel, la loi Pinel est venue remplacer la loi Duflot qui n’avait séduit que peu de particuliers. Il faut dire que ce dispositif se montrait particulièrement contraignant, entre autres parce qu’il ne permettait pas de louer à l’un des membres de sa famille le logement acquis par ce biais.

En plus de l’autoriser, la loi Pinel offre également une plus grande souplesse générale et des avantages fiscaux nettement plus intéressants. Ainsi, il est possible de déduire de sa feuille d’impôt 12%, 18% ou 21%, en fonction de la durée de location que l’investisseur aura choisie. De nombreux simulateurs sont d’ailleurs disponibles pour connaître le montant déductible en fonction de la situation de chacun.

L’exemple de Tours

Tours fait partie des villes dans laquelle il est possible d’investir en Loi Pinel. Il faut dire que la préfecture du département d’Indre-et-Loire connait un cruel déficit en logement locatif, au point que sa population baisse faute de pouvoir s’y loger.
C’est donc l’une des villes où il est le plus judicieux d’investir dans le cadre de ce dispositif. D’ailleurs, les professionnels de la défiscalisation vous le confirmeront.

Mais est-ce que pour autant, cela a permis de vraiment relancer le marché de la construction neuf à but locatif ?
A en croire l’observatoire OCELOR en région Centre, le dispositif Pinel commence à porter ses fruits. En effet, malgré une baisse très inquiétante des ventes immobilières classiques, avec un très mauvais -20% alors que la moyenne nationale est située à -10%, les ventes aux investisseurs via ce dispositif ont fortement progressé de +18% au premier trimestre 2015 sur Tours. (Source)

Cette tendance n’est pas l’apanage de Tours puisque partout en France, on constate le même intérêt pour un dispositif grâce auquel investisseurs particuliers et l’Etat sortent tous deux gagnants. Les prévisions pour le second trimestre de cette année suivent d’ailleurs la même progression, ce qui est fort encouragent.